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« Faut-il garder le terme archives ? Des « archives » aux « données » » par Christine NOUGARET et Françoise BANAT-BERGER

Découvrez le descriptif de cette communication dans le cadre de la séance ci-dessous:

Archives, changement de paradigme? Présidence : Sophie COEURÉ

  • Faut-il garder le terme « archives » ? Des « archives » aux « données », Christine NOUGARET / Françoise BANAT-BERGER
  • Le « retour du sujet » et les archives. L’archivistique contemporaine est-elle postmoderne ?, Didier DEVRIESE

Aujourd’hui la dématérialisation des procédures entraîne une réforme en profondeur de la législation et de la réglementation. Or on s’aperçoit en parcourant les différents codes, qu’hormis le code du patrimoine qui définit les « archives », ce terme est concurrencé dans les autres codes où fleurissent les « données », les « fichiers », les « informations », et bien sûr les « documents », « dossiers », « écrits », voire le « patrimoine informationnel». Le terme d’ « archivage » dérive vers celui d’ « hébergement » tandis qu’archives se décline au singulier ou au pluriel. Dans ce contexte, il devient aujourd’hui pratiquement impossible de convaincre les services producteurs qu’ils sont concernés par la notion d’archives et la réglementation afférente. La confusion est entretenue au sein même des métiers en charge de la gestion de l’information qui, de « document » à « document d’activité » ou « record », n’en finissent pas d’éviter le terme « archives », entraînant chez les éditeurs informatiques l’adoption de termes marketing qui ne clarifient pas la situation. La communication vise par conséquent à présenter le panorama de ces différents termes et de l’évolution de leurs usages au fur et à mesure du développement de ce qu’on appelle improprement la dématérialisation de l’information ; les difficultés qui en résultent pour les professionnels de la gestion de l’information ; et enfin l’apport de la diplomatique, dans le sillage des travaux d’InterPares, dans la définition des qualités nécessaires pour qu’une information véhiculée sur un support numérique puisse faire l’objet d’un « archivage ».

Christine Nougaret

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