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« Comment contextualiser les archives électroniques définitives de l’État ? » par Marie LAPERDRIX

Découvrez le descriptif de cette communication dans le cadre de la séance ci-dessous:

Les archives numériques : vers de nouvelles méthodologies

Présidence : Édouard VASSEUR

  • Le rêve de l’automatisation? Processus d’archivage et place de l’archiviste, Thomas VAN DE WALLE
  • Comment contextualiser les archives électroniques définitives de l’État ? Méthodologie et nouveaux champs de réflexions archivistiques, Marie LAPERDRIX
  • L’archiviste face à la problématique de l’archivage électronique, Coline VIALLE et Jean-Pierre DELTOUR

Le titre de cet ensemble de deux communications est : « L’archivage électronique définitif, retour sur des utopies de l’univers informatique. Entre automatisation et nouveaux champs de réflexion pour l’archivistique française. »
Titre de cette communication, volet 2 : Comment contextualiser les archives électroniques définitives de l’État ? Méthodologie et nouveaux champs de réflexions archivistiques.

Cette communication est le 2nd volet d’une communication proposée avec Thomas Van de Walle: « Le rêve de l’automatisation ? Processus d’archivage et place de l’archiviste ».

La production électronique de l’État est exponentielle. Au sein de ses systèmes d’informations, applications ou logiciels de traitement de texte, les typologies techniques et documentaires de l’administration centrale sont très variées et n’ont pas toutes des métadonnées de qualité et un contenu informationnel contrôlé. De plus, la diversité de la production en l’absence de systèmes de gestion électronique de documents complexifie les conditions de transfert de ces versements numériques et les risques de pertes d’informations et de dégradation de l’information numérique. Pourtant, une partie de
cette production électronique doit être conservée à titre définitif aux Archives nationales. Pour garantir une qualité documentaire et technique des fonds électroniques archivés, les Archives nationales et les Archives de France avec le concours de la Direction des systèmes d’information du Ministère de la Culture et l’École des Mines ont mis en place une méthodologie de collecte d’archives électroniques pour leur plateforme baptisée CONSTANCE (Conservation et stockage des archives nouvelles créées
par l’Électronique) depuis 1978. La force de ce système repose sur une très grande vigilance face à l’objet informatique et tente de trouver une solution pérenne pour résoudre le problème de l’intelligibilité des archives conservées. Quelle méthodologie a été mise en place à la fin des années 1970 et comment celle-ci a été adaptée au nouveau contexte de production de l’information électronique ?

Dans un premier temps, nous nous attacherons à réfléchir à la notion de contextualisation de l’information électronique et à son évolution depuis les années 1970 : comment percevoir le contexte de production ? Quelles sont les éléments constitutifs du contexte de production dans l’univers électronique ? Ensuite, nous insisterons sur la méthodologie de collecte à mettre en place pour s’assurer que la contextualisation est pertinente. Comment l’adapter à la description archivistique conçue pour l’univers des archives papier ? Enfin, nous verrons quels sont les nouveaux champs de réflexions archivistiques à
mener pour répondre aux besoins d’accès et de communication des usagers des archives qu’ils soient administration centrale, lecteurs ou citoyens. Quels sont les nouvelles pratiques des archives qui émergent de tels choix méthodologiques ? Quels sont les nouveaux chantiers de travaux archivistiques envisagés à l’aune de l’évaluation de cet archivage définitif de la production de l’État ?

Marie Laperdrix

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