Découvrez le descriptif de cette communication dans le cadre de la séance ci-dessous:
Les archives numériques : vers de nouvelles méthodologies
Présidence : Édouard VASSEUR
- Le rêve de l’automatisation? Processus d’archivage et place de l’archiviste, Thomas VAN DE WALLE
- Comment contextualiser les archives électroniques définitives de l’État ? Méthodologie et nouveaux champs de réflexions archivistiques, Marie LAPERDRIX
- L’archiviste face à la problématique de l’archivage électronique, Coline VIALLE et Jean-Pierre DELTOUR
Le titre de cet ensemble de deux communications est : « L’archivage électronique définitif, retour sur des utopies de l’univers informatique. Entre automatisation et nouveaux champs de réflexion pour l’archivistique française. »
Titre de cette communication, volet 1 : Le rêve de l’automatisation ? Processus d’archivage et place de l’archiviste
Cette communication s’articule avec la communication de Marie Laperdrix (volet 2): « Comment contextualiser les archives électroniques définitives de l’État ? Méthodologie et nouveaux champs de réflexions archivistiques. »
Dans l’esprit de chacun, archivage électronique et automatisation vont forcément de pair.
Cette association d’idées repose sur le principe que le traitement de l’information dans le
domaine informatique est « naturellement » abouti quand il est géré par des machines. Ce
schéma s’explique notamment sur le succès des grands moteurs de recherche accessibles sur Internet, qui ingèrent de plus en plus d’information et la restituent de mieux en mieux.
De nombreux projets d’archivage électronique intègrent cette automatisation comme un prérequis.
Mais dans le détail, que recouvre-t-elle ?
Nous traiterons cette question du point de vue de l’archivage électronique à vocation historique.
Nous essaierons tout d’abord d’y répondre en décomposant le processus d’archivage selon la traditionnelle théorie des 3 C (collecter, conserver, communiquer).
Nous rappellerons rapidement pour chaque étape les grandes problématiques à traiter, et
évoquerons les solutions mises en avant.
Nous évoquerons le rôle de l’archiviste chargé de la collecte des archives historiques dans ces différentes situations. Peut-il continuer d’assumer cette fonction en n’intervenant qu’à la fin du cycle de vie du record ?
Enfin, nous évoquerons la perspective d’un « archivage électronique » à vocation historique sans archiviste. Comment pourrait-il advenir ? Existeraient-ils encore des champs où l’archiviste demeurerait utile, voire indispensable ?