Découvrez le descriptif de cette communication dans le cadre de la séance ci-dessous :
Valorisation multimédia des archives
Présidence : Jean-Philippe LEGOIS
- Les archives orales de l’AHICF, entre conservation et diffusion, Sylvère AIT AMOUR
- Une création numérique (DVD) pour découvrir le monde des archives et les archives numérisées, Xavier LAUBIE
- Vers un nouveau modèle d’exploitation des archives audiovisuelles?, Elodie BELKORCHIA
Au début des années 2000, l’Association pour l’histoire des chemins de fer (AHICF) lance son programme de collecte d’archives orales visant à recueillir des témoignages pouvant ensuite servir de matériau à des études ultérieures. En 2007, ce programme prend une autre dimension avec la création d’un véritable pôle d’activité. Cette même année est lancé en partenariat avec l’IHA et Electra le site Mémoire orale de l’industrie et des réseaux (www.memoire-orale.org) visant à regrouper les fonds oraux de ces trois associations. Soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, le but est de mettre à disposition des publics les entretiens réalisés et traités.
En parallèle des campagnes d’archives orales, des questionnements multiples apparaissent quant à l’objet d’étude, au statut juridique, à la pérennisation, aux publics visés, ou encore aux moyens de diffusion et de valorisation des fonds créés. C’est au fil des projets et autour du site Mémoire orale de l’industrie et des réseaux que nous tentons d’apporter des réponses à ces questionnements.
Par cette intervention je souhaiterais faire un retour d’expérience quant à l’apport de notre outil de diffusion pour nos activités liées à l’archive orale. Par son statut et ses thèmes de recherche l’AHICF se trouve au confluent de plusieurs champs qu’il faut réussir à accorder, à savoir l’archive orale, l’archive privée, l’archive d’entreprise, le patrimoine industriel, le patrimoine culturel immatériel… Nous devons également réussir à concilier nos visées patrimoniales et archivistiques de conservation et de pérennisation des fonds, tout en développant leur visibilité et leur mise à disposition des publics. L’une des réponses à cette dichotomie entre conservation et diffusion fut notre entrée dans les programmes du TGE Adonis (CNRS) depuis 2011, nous permettant d’aspirer à un archivage à long terme et une diffusion de nos fonds en directions des différents publics.