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« La répartition des fonds des Archives nationales sur trois sites : penser la réorganisation de l’institution pour répondre aux besoins des usagers » par Éléonore ALQUIER

Découvrez le descriptif de cette communication dans le cadre de la séance ci-dessous :

Archives, archivistes, lecteurs

Présidence : Valérie MOREAU VERSAVEL

  • Archives, archivistes, lecteurs : entre désir d’ouverture et tentation du secret, Marie RANQUET
  • La répartition des fonds des Archives nationales sur trois sites : penser la réorganisation de l’institution pour répondre aux besoins des usagers, Éléonore ALQUIER
  • Archives participatives : parce que nous le valons bien !, Pauline MOIREZ
  • « Cultivons notre Histoire » ou comment rendre les Archives accessibles à tous ?, Pascaline WATIER

A l’occasion de leur réorganisation sur trois sites, les Archives nationales ont dû redéfinir les critères de la répartition géographique de leurs fonds. Partant d’une précédente scission chronologique entre les sites de Paris et de Fontainebleau (avant/après 1958), la nouvelle organisation s’articule autour de l’année 1789, Paris conservant les fonds d’Ancien Régime et le Minutier central des notaires.
Pour les fonds postérieurs à la Révolution, un premier projet de répartition entre Pierrefitte et Fontainebleau s’appuyait strictement sur la notion de producteurs, chaque site exerçant ses compétences exclusives auprès de ministères prédéterminés.
Un nouveau paramètre s’est cependant imposé dans la configuration définitive du projet, les deux sites présentant chacun des caractéristiques à prendre en compte dans la réorganisation. D’après une étude statistique des consultations, le partage s’appuie désormais sur le critère des typologies de dossiers et de leur taux de communication.
Fontainebleau, fort d’une expérience de trente ans de communications administratives, se spécialise ainsi dans la gestion d’ensembles volumineux, peu consultés en salle de lecture, mais régulièrement demandés par les administrations versantes, tous producteurs confondus. Le site de Pierrefitte-sur-Seine, en raison notamment de sa
proximité avec Paris et les institutions de recherche, conserve tous les autres fonds de l’administration centrale depuis la Révolution.
Si la notion de service producteur reste primordiale dans le nouvel organigramme des Archives nationales, elle est ainsi complétée par l’idée que tous les fonds n’appellent pas une même « exploitation » de la part des usagers, chercheurs ou administrations.
Cette communication visera à exposer les principes de la répartition des fonds des Archives nationales, et les moyens de leur mise en œuvre, tant à l’aune du déménagement et du déploiement du nouveau système d’information de l’institution, que dans la perspective des nouvelles entrées d’archives à venir. Quels sont les enjeux d’une telle organisation, en termes de fonctionnement interne d’une part, et vis-à-vis des usagers, au sens large, d’autre part ?

Eléonore Alquier

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