par Antoine Courtin
Au sein de la séance « Nouveaux objets archivistiques identifiés« , mercredi 30 mars 2016 de 14h à 17h, présidée par Nicolas Larrousse.
Nous évoquerons le web social sous le prisme des réseaux sociaux pour lequel, la question des archives, est devenu au fil du temps un enjeux, à la fois pour les sociétés éditrices mais aussi pour les collectivités qui les utilisent. Ainsi de la TimeCapsule réalisée par Twitter pour archiver les tweets de la #MuseumWeek au grand projet de la LOC (Library of Congress) ou d’InternetArchives, cette brève intervention évoquera les initiatives à différentes échelles en abordant les enjeux techniques, épistémologiques et éthiques afin de voir dans ces archives, un nouveau cas d’école pour les archivistes mais également un nouvel object de recherche dans de multiples disciplines.
Contributeur:
Après avoir obtenu une licence en histoire de l’art et archéologie à l’Université Lille 3 Charles-de-Gaulle et un Master “Nouvelles technologies appliquées aux sciences historiques” à l’École nationale des chartes, Antoine Courtin a été, entre 2010 et 2013, consultant dans une start-up développant des solutions pour les institutions patrimoniales.
En octobre 2013, il rejoint, en tant qu’ingénieur d’étude le labex “les passés dans le présent” sur l’axe de recherche “Modélisation, référentiels et culture numérique” où il participe à l’ancrage dans le web sémantique, des projets d’humanité numérique pour une meilleur visibilité des corpus numérisés. Il accompagne également le projet sur l’analyse quantitative et qualitative des actions des institutions culturelles sur les réseaux sociaux dans une approche pluri-disciplinaire.
En parallèle, il a co-organisé Museomix (évènement consacré aux nouvelles forme de médiations et au numérique) au château des Ducs de Bretagne à Nantes en 2013 et est investi dans le mouvement de l’Open Data culturel avec le hackathon DataCulture organisé par le Ministère de la Culture et de la Communication dont il a remporté le Grand Prix. Enfin, Il intervient dans des formations universitaires telles qu’à l’université d’Angers et d’Amiens, à l’IESA ou encore à l’École nationale des chartes. Il travaille actuellement à l’Institut national de l’histoire de l’art.