par Sébastien Peyrard et Jean-Philippe Tramoni
En lien avec la session « Utiliser les nouveaux modèles et relier les réservoirs de données« , vendredi 1er avril 2016 de 9h à 12h15, présidée par Romain Wenz.
L’atelier aura lieu le jeudi 31 mars 2016 de 15h à 16h.
Proposer une identification stable d’un objet patrimonial, ou d’un instrument de recherche : cette problématique est aussi ancienne que les systèmes de cotation qui permettent de retrouver le document et de le communiquer à un lecteur. Si ce dispositif global d’accès aux objets patrimoniaux a changé radicalement avec le numérique et le web, les problématiques de l’identification et de l’accès pérenne restent proches et conservent une forte dimension métier, pour éviter ce qu’on nomme désormais « liens brisés ». Les identifiants ARK sont un type d’identifiants pérennes adaptés à la diffusion d’objets patrimoniaux dans un contexte web.
La France est, après les Etats-Unis, la seconde aire d’influence des identifiants ARK, avec 111 institutions françaises enregistrées sur 400 en décembre 2015.
ARK, introduit en France en 2006 par la BnF, a depuis été largement adopté en archives (73 utilisateurs sur 111 en France), aussi bien par des services à l’échelle nationale, départementale et municipale. Cet atelier se propose d’effectuer une brève introduction aux identifiants ARK et de proposer, en fonction des participants présents :
- Des retours d’expérience de l’utilisation d’ARK en archives.
- Des échanges informels et libres autour de la question de l’identification pérenne en général et des ARK en particulier, ce qui sera l’occasion de formuler des bonnes pratiques.
L’identifiant ARK n’est limité ni à une communauté ni à un type d’objet particulier ; en l’occurrence, ses considérations sont très génériques, et il sera intéressant de voir quelles spécificités son utilisation peut avoir, ou pas, dans un contexte archivistique. Les instigateurs de cet atelier viennent de la BnF ; ils ont à cet égard un point de vue nécessairement marqué par la pratique bibliothéconomique qu’il conviendra de confronter au point de vue archivistique.
Animateurs :
Archiviste-paléographe, conservateur des bibliothèques, Sébastien Peyrard travaille depuis 2008 à la BnF, au sein du département de l’Information bibliographique et numérique, comme expert en métadonnées et techniques documentaires.
De 2008 à 2013, il a participé à la construction du système de préservation numérique de la BnF, SPAR, avec une spécialité sur les métadonnées de préservation des documents numériques.
Depuis 2014, il est responsable des traitements automatisés sur les données des catalogues de la BnF, en lien notamment avec data.bnf.fr et le web sémantique.
Il est également le coordinateur métier des identifiants ARK à la BnF.
Jean-Philippe Tramoni travaille depuis 1992 à la BnF, au sein du département des Systèmes d’information. Ingénieur diplômé de l’ENSIMAG, il a, en particulier, dirigé la construction de systèmes modulaires et s’est intéressé aux questions d’interopérabilité et d’interfaces. A la BnF, il a notamment conduit le projet de Gestion de la Conservation à moyenne et grande échelle, puis l’évolution de ce système pour la numérisation de masse.
De 2005 à 2015, il a participé comme expert fonctionnel à la construction du système de préservation numérique de la BnF, SPAR. Dans ce cadre, il a eu un rôle actif dans l’implémentation des identifiants ARK.
Depuis le 1er décembre 2015, il est responsable Qualité et Méthode du département des Systèmes d’information de la BnF.