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Entretien avec Monsieur Charly Jollivet

Monsieur Charly Jollivet travaille actuellement au Bureau Gestion, sélection collecte du Service Interministériel des Archives de France, et est également doctorant en archivistique.

Monsieur Jollivet, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

Après ma sortie de faculté, je suis parti comme volontaire international en Centrafrique. Des postes du ministère des Affaires Étrangères sur des projets de coopération française étaient en effet disponibles. Dans le cadre de ce poste, j’ai notamment travaillé avec le ministère de l’Éducation et surtout les Archives nationales. Je suis ensuite parti aux archives départementales de Mayotte pendant trois ans, où j’avais en charge les Archives contemporaines. C’est un poste que j’ai trouvé très intéressant, car les moyens sont différents selon les DOM-TOM. Depuis novembre 2012, je suis chargé d’études documentaires, et je travaille au SIAF, au sein du Bureau gestion, sélection et collecte.

Que représente le forum pour vous ? Quelles sont vos attentes ?

C’est l’occasion de se rencontrer entre collègues, de retrouver d’anciennes connaissances, et notamment les camarades de ma promotion : je suis en effet un ancien de la formation d’Angers. Le forum est également l’occasion d’approfondir ses connaissances.

Comment voyez-vous le métier d’archiviste aujourd’hui ?

C’est un métier « très divers » : il y a différentes manières de l’exercer, que ce soit en Records Management, en archivistique, en conseil qu’en formation. Il n’y a pas vraiment eu de changement de pratique, mais plutôt une évolution du matériau de base. Pour ma part, je n’ai pas travaillé sur les archives électroniques, du fait que j’ai eu des postes dans des zones atypiques.

Vous préparez une thèse…

Oui, mon sujet porte sur les archives des îles du Sud-Ouest de l’Océan Indien (Mayotte, Madagascar et les Comores), d’où mon intervention sur le sujet au cours de ce forum.

Pourquoi ce sujet ?

Ce sujet a été choisi par hasard. Je souhaitais faire une thèse en histoire. Cependant, mon poste à Mayotte m’a amené à mettre en place des projets en coopération et donc à rencontrer des collègues des Comores. Je me suis rendu compte que ce sujet était très peu connu en métropole, c’est pourquoi je l’ai choisi.

Entretien recueilli par Pierre Hamel

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