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meta/morphoses en 4 axes: la qualité

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Avec le numérique, nous ne sommes plus dans une démarche isolée, nos projets doivent non seulement intégrer de multiples parties prenantes (sécurité, informatique, utilisateurs, etc.) mais aussi des méthodes standardisées et auditables (systèmes d’archivage électronique, usage du Web, problématiques internationales, juridiques, etc.) ou encore la maîtrise de la performance (certification, délais, feuilles de route, taux d’utilisation des systèmes, etc.).

Depuis quelques années, la coopération francophone est devenue un marqueur de qualité parce que le numérique impose un certain consensus et des échanges basés sur des normes et standards. La langue française est de plus en plus partagée, nos cadres professionnels doivent permettre de s’adapter à différents contextes.

L’apport de nos compétences métier se déplace vers la production, l’intégration, la conception de système et une interopérabilité avec d’autres fonctions. Pour beaucoup d’entre nous, la démarche qualité a pu être appréhendée historiquement avec le records management / gestion des documents d’activité. En est-il déjà de même avec toutes nos autres activités ?

La question de la qualité se pose à toutes les étapes du cycle de vie des données, depuis leur création et pendant tout le temps de leur conservation ou préservation : comment maintenir dans le temps la qualité des données de sortes qu’elles demeurent des données dignes de confiance ?

Tous les acteurs s’accordent pour dire que la confiance est le carburant de l’innovation numérique alors même que l’authenticité et l’intégrité sont menacées dans l’espace, à chaque transmission du document, et dans le temps, à chaque cycle technologique. Les ruptures de support sont en effet de nature à entraîner des ruptures dans la chaîne de confiance et d’authenticité, ruptures parfois complexes à gérer en raison notamment de la multiplication des exemplaires similaires du document sur des supports différents. Comment notre pratique archivistique et notre approche diplomatique du document peuvent être mises à profit dans une démarche de gestion des risques et de sécurisation de l’information ?

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