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Intervention: « Pourquoi n’existe-t-il pas de système opérationnel pour les archives électroniques définitives ? »

par Édouard Bouyé

Au sein de la session « Mise en œuvre de l’archivage électronique : bilans, débats et réflexions« , mercredi 30 mars de 10h30 à 12h30, présidée par Jean-François Moufflet.

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Les besoins sont immenses, les normes sont précises, les technologies devraient être au point, les projets, plus ou moins ronflants ou prometteurs, s’exposent à longueur de colloques depuis dix ans au moins.

Et pourtant… Il n’existe aucun système, en France, qui permette l’intégration, la conservation et l’ouverture des données électroniquement natives, qui en garantisse l’authenticité et la qualité dans le temps et dans l’espace.

Pourquoi ? Les normes sont-elles trop contraignantes ? Font-elles peur aux éditeurs de progiciels ? Les difficultés techniques à prendre en compte, notamment la multiplicité potentielle des services producteurs et des formats produits, sont-elles un frein à la conception d’un système opérationnel ? Le coût d’un tel développement est-il supérieur, pour une organisation, à une perte d’information ? Les archivistes sont-ils assez convaincants ? Les informaticiens et les décideurs sont-ils assez convaincus ? Les usagers sont-ils demandeurs ?

Autant de questions auxquelles il serait important de répondre ensemble à Troyes, pour avancer.

 

 

 

Intervenant

Bouyé

Conservateur général du patrimoine, Édouard Bouyé dirige depuis 2013 les Archives départementales de la Côte-d’Or. Confronté, comme tous les archivistes, à la question de l’archivage des archives nativement électroniques, il est à la recherche du Graal qui répondra à l’essentiel des besoins en la matière. Sa quête est d’autant plus ardente que, directeur d’un service d’archives dans un chef-lieu de « super-région » à partir de janvier 2016 (Bourgogne-France-Comté), il devra apporter, avec son équipe, des solutions et des réponses aux quelque 1100 services producteurs qui lui posent, dans le cadre du contrôle scientifique et technique, la même question lancinante : « Quid de nos archives électroniques définitives ? »

 

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